29/02/2016


NO VERTICAL LIMIT



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Zwing sur la crête, 2013, huile sur toile, 46 x 61 cm

Le salut, 2013, huile sur toile, 50 x 61 cm

Le repos, 2014, huile sur toile, 46 x 38 cm

Gervasutti (en Dülfer), 2014
Huile sur toile, 55 x 38 cm

Buhl au Grépon, 2014
Huile sur toile, 46 x 38 cm

Anonyme (Dent du Géant), 2014
Huile sur toile, 50 x 40 cm

Rappel (Chandelle du Portalet), 2014
Huile sur toile, 55 x 46 cm

Il Gallo (Bergell), 2014
Huile sur toile, 55 x 38 cm

Aiguille du plan, 2014
Huile sur toile, 46 x 38 cm

Le Yatagan, 2014
Huile sur toile, 55 x 38 cm

L’Aiguille qui remue, 2014
Huile sur toile, 46 x 38 cm





19/02/2016

Himalaya


Suite himalayenne 2009-2010,
série composée de 14 peintures sur papier


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Un clic sur les vignettes permet 
de voir les images en plus grand.
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Gasherbrum 1

 
Annapurna

Gasherbrum 2

Manaslu

Shishapangma

Lhotse

Kanchenjunga

Dhaulagiri

 
Everest

Nanga Parbat

Broad Peak

K2

Makalu

 
Cho Oyu


Parmi les peintures de Gerhard Richter[1] consacrées à l’image de la montagne, on trouve une série de vingt et un tableaux dont deux tableaux ayant pour sujet l’Himalaya, respectivement nommés Mount Everest (1965) et Himalaya (1968). Ces deux peintures m’ont donné l’envie de peindre les quatorze sommets himalayens de plus de 8000 m. Des recherches effectuées ne m’ont pas permis de trouver la trace d’un ensemble complet de paysages sur ce thème. Bien qu’appréciant les tons neutralisés, je préfère peindre dans des gammes de couleurs saturées plus proches de celles des peintres symbolistes ou du photographe japonais Y. Shirakawa[2]. L’aspect fantastique donné à ces représentations résulte de l’attention portée aux détails des compositions conjuguée à la création d’une atmosphère cosmique qui peut laisser à penser que les petits personnages présents dans certaines images sont comme des astronautes explorant une planète. C’est une manière de traduire plastiquement une impression dont je garde le souvenir, celle d’un moment de mon enfance où lisant une bande dessinée de science-fiction dans la cuisine de mes grands-parents savoyards, j’étais envahi par la sensation étrange de me trouver entre deux mondes, celui du récit imagé que j’avais sous les yeux montrant des hommes flottants dans l’espace et celui d’un lieu de la vie réelle dans lequel mes proches accomplissaient des tâches ordinaires.